Note de blog

En guise de conclusion, voici un petit compte rendu en BD de ma résidence, à lire sur mon blog .

Fin de la résidence

Ce matin, je suis allé récupérer les exemplaires imprimés du travail réalisé en janvier dernier avec les TECMS. Le résultat est plutôt pas mal et je pense qu'ils seront heureux de les avoir entre les mains. 

 

Et c'est ainsi que s'achève ma résidence. Je garderai le souvenir d'une très bonne expérience, riche en rencontres. J'ai adoré le climat qui règne dans ce petit lycée: une ambiance familiale, à la fois studieuse et décontractée où l'on sent une réelle complicité et un respect mutuel entre les élèves et les professeurs. Et comme vous avez pu le voir, il fourmille de projets en tous genres.   

Je tiens à remercier M. Rouquairol, le sympathique proviseur de cet établissement, les professeurs avec qui j'ai eu le plaisir de collaborer et surtout Véronique Gardair, véritable chef d'orchestre de tous ces projets. Un grand merci à elle d'avoir pensé à moi pour cette résidence. 

Tourbillon de culture

A l'occasion du livre de Limoux Tourbillon de culture, j'ai animé des ateliers auprès d'enfants de 8 à 12 ans. Je n'étais pas tout seul puisque Marine, une élève de terminale L souhaitant s'orienter dans le domaine du cinéma d'animation, m'a assisté pour cet exercice. Ensemble, nous les avons fait travailler sur des jeux de texte et images autour du strip ( courtes bandes dessinées en 3 cases).

Festiv' 2016

Aujourd'hui avait donc lieu, devant le zénith de Toulouse, le Festiv'2016: un grand rassemblement des lycées les plus actifs de la région... et le lycée Ruffié était présent pour faire connaître les différents projets portés par les élèves de Limoux.
Pour ma part, j'étais aux côtés de la classe de 1ère ST2S qui présentaient leur projet de courts-métrages sur la radicalisation, ainsi que la BD qui l'accompagne.

 

Ces clips ont été visionnés durant toute la journée et le stand n'a pas désempli. L'opération a donc eu du succès puisque plusieurs lycées se sont montrés intéressés pour parler du projet auprès de leurs élèves. L'aventure est donc loin d'être terminée pour eux. 

 

A nos côtés se trouvait, entre autres,  le stand du Furieux, le journal satirique du Lycée auquel j'ai un peu participé durant ma résidence. 

 

La journée s'est terminée par un mini-concert de quelques élèves du  lycée, qui ont mis le feu sur scène en reprenant, notamment, des morceaux des Wild Stripes.  

Demain sera la dernière journée de ma résidence qui se conclut par le salon du livre de Limoux, Tourbillon de culture. J'animerai pour l'occasion des ateliers BD à l'école primaire Jean Moulin, ainsi qu'au collège Delteil.

Radicalisation? Je pense donc je fuis!

Je reviens à l'instant de l'imprimerie pour récupérer les exemplaires de la "BD-Making Of", réalisée avec les élèves de 1ere ST2S, qui parle de leur projet de clips sur la radicalisation. Demain, ils présenteront leurs court métrages au Zénith de Toulouse comme ils l'ont fait hier à la sous préfecture de Limoux. La BD, rédigée à la façon d'un carnet de bord, a pour but d'accompagner ces films afin d'expliquer comment le projet s'est monté et garder une trace du parcours accompli.

Fairy tales & detective stories

Comme je vous l'avais dit il y a quelques jours,cette session a été l'occasion d'intervenir auprès de classes de seconde. Leurs professeurs d'Anglais, Virginie Vaquer et Véronique Illari, leur ont fait travailler sur des histoires courtes en s'inspirant d'enquêtes policières ou en détournant des contes de fées.

Étant donné que ces nouvelles seront présentées au collégiens, il fallait que chaque histoire possède une illustration de couverture. C'est donc là que je suis intervenu. Après leur avoir parlé de mon expérience en qualité d'illustrateur, je les ai fait travailler sur le dessin de couverture de leur propres histoires en les guidant dans le processus de création. Ils n'ont pas hélas pas eu le temps de terminer leurs dessins pendant la séance mais j'espère leur avoir montré la direction pour qu'ils puissent le finir de manière autonome.

Jamais deux sans trois.

Troisième et dernière session au lycée Ruffié, qui s'annonce chargée: de nouvelles interventions bien-sûr, principalement dans des classes de seconde, mais aussi la finalisation des projets en cours dont la fameuse BD sur les courts métrages réalisés par la classe de 1ère ST2S.

 

La BD doit être bouclée pour vendredi matin, puisqu'elle part chez l'imprimeur ce jour-là.  Autant vous dire que les nuits vont être courtes d'ici là...

Image de nos campagnes

Durant ma résidence en janvier, j'avais travaillé avec les terminales  Pro  "Employés de Commerce Multi spécialités" sur le thème les droits et devoir du vendeur.  La session de  mars a été l'occasion de rencontrer cette fois la classe de seconde, inscrite à une opération "Images de nos Campagnes". Ce projet consistait à visiter une exploitation agricole assurant la vente directe de ses produits et d'en réaliser un reportage photos. Ils ont dans ce cadre été initiés à la prise et lecture d'images (cadrage, angle de vue...) par un photographe et par leur prof d'éducation artistique, Laure Claustres. Ma présence au lycée a donné l'idée de traiter ce reportage sous forme de "roman photos" alliant donc dessins, photos et textes .  En voici quelques extraits.

 

 

Leur travail sera présenté à un concours en mai devant un jury essentiellement agricole.

Le jour où on a retrouvé le soldat Botillon

Lors de cette deuxième session, j'ai également rencontré plusieurs élèves de seconde inscrits en "Littérature et Société". Avec leur professeur, Marie Deleage, ils avaient étudié le roman Le jour où on a retrouvé le soldat Botillon, d' Hervé Giraud. À partir d'extraits de l'ouvrage, nous avons entrepris d'en réaliser une adaptation en BD.  Une fois les différentes étapes de création expliquées, je les ai guidé dans le découpage puis le dessin de leur histoire. Voici deux exemples de planches réalisées par les élèves.

A noter que cette classe interviendra comme moi le 20 mai au sein du collège Delteil afin de présenter leur travail.

Le dessin de presse avec Giemsi

Toujours à l'occasion de la quinzaine de la presse, le lycée a reçu la visite d'un autre intervenant en la personne de Giemsi, dessinateur de presse pour des magazines tels que Zélium, l'Écho des Savanes, Psikopat, Mon Quotidien, l'Humanité...
Ensemble, nous avons animé au CDI un atelier de dessin de presse, auprès des 3èmes PPRO. La classe, réputée difficile, s'est pourtant prêtée au jeu et semblait très intéressée par le travail de Giemsi qu'il a exposé en début de cours.

Dessins de presse ... en anglais

Vendredi , avec la classe de 1ère STMG , nous nous sommes prêtés à petit jeu au sein du CDI: simuler une rédaction d'un journal satirique Anglais. Nous avons donc commencé par une petite revue de presse où chaque élève a puisé dans le journal un article qu'il souhaitait illustrer.

Puis la classe s'est mise à l'ouvrage. Au final, cela a donné quelques dessins bien sentis, et leur a permis d'exprimer leur sentiment par rapport à l'actualité, aussi bien locale qu'internationale.

Projet sur les dangers de la radicalisation avec la classe de 1ère ST2S.

Lors de la première partie de ma résidence, j'avais guidé la classe de 1ère ST2S pour réaliser le story-board de leur courts métrages ayant pour thème "les dangers de la radicalisation".
Depuis janvier, les images ont été tournées et c'est Luc Chinel, l'intervenant cinéma, qui s'occupe actuellement du montage.
Pendant ce temps, nous travaillons sur l'histoire de cette expérience qu'ils raconteront sous forme de BD.
Lors de cette première séance, nous avons donc retracé par écrit tout leur parcours, de la genèse du projet jusqu'au résultat final. Nous avons ensuite réparti les rôles afin de savoir qui illustrera chaque moment . Quand les dessins seront terminés, j'en ferai un montage sous forme de planches de BD .

 

Il s'agit là d'un projet ambitieux d'autant plus que nous avons peu de temps pour le faire, mais la classe semble très impliquée.

Une fois terminés, les films et la BD seront présentés à la sous préfecture de Limoux le 17 mai ainsi qu'au Zénith de Toulouse deux jours plus tard à l'occasion du festiv' 2016, ou le lycée tiendra un stand pour ce projet.

C'est reparti !

Me revoici donc avec plaisir au lycée Ruffié pour une nouvelle session de 15 jours. Ces deux semaines vont être un peu particulières puisque mes interventions seront toutes réalisées autour du thème du journalisme, à l'occasion de la Semaine de la presse à l'école. Au programme, réalisation de strips autour de l'actualité, reportages en BD, dessins de presse, etc.
N'hésitez pas à venir voir les travaux des élèves que je posterai sur ce blog au fur et à mesure.

Intervention en TL (3/3)

Ma troisième et dernière rencontre avec la classe de terminale L a été l'occasion d'adapter sous forme de storyboard une nouvelle séquence (partie 3, chapitre 3). Avant de les faire dessiner, nous leur avons demandé de découper par écrit chaque instant de cette scène qu'ils jugeaient intéressant, à l'instar d'un scénariste. Cette étape leur a facilité le travail pour ensuite le mettre en image. L'exercice leur a donc semblé moins compliqué que la semaine précédente.
 

     " Vers le soir, ils prenaient une barque couverte et allaient dîner dans une île.
      C'était l'heure où l'on entend, au bord des chantiers, retentir le maillet des calfats contre la coque des vaisseaux. La fumée du goudron s'échappait d'entre les arbres, et l'on voyait sur la rivière de larges gouttes grasses, ondulant inégalement sous la couleur pourpre du soleil, comme des plaques de bronze florentin, qui flottaient.
      Ils descendaient au milieu des barques amarrées, dont les longs câbles obliques frôlaient un peu le dessus de la barque.
      Les bruits de la ville insensiblement s'éloignaient, le roulement des charrettes, le tumulte des voix, le jappement des chiens sur le pont des navires. Elle dénouait son chapeau et ils abordaient à leur île.
      Ils se plaçaient dans la salle basse d'un cabaret, qui avait à sa porte des filets noirs suspendus. Ils mangeaient de la friture d'éperlans, de la crème et des cerises. Ils se couchaient sur l'herbe ; ils s'embrassaient à l'écart sous les peupliers ; et ils auraient voulu, comme deux Robinsons, vivre perpétuellement dans ce petit endroit, qui leur semblait, en leur béatitude, le plus magnifique de la terre. Ce n'était pas la première fois qu'ils apercevaient des arbres, du ciel bleu, du gazon, qu'ils entendaient l'eau couler et la brise soufflant dans le feuillage ; mais ils n'avaient sans doute jamais admiré tout cela, comme si la nature n'existait pas auparavant, ou qu'elle n'eût commencé à être belle que depuis l'assouvissance de leurs désirs."

 

Nous avons conclu cette séance en leur faisant comprendre le parallèle entre un bonne adaptation d'un texte et une bonne analyse: dans les deux cas, le regard du lecteur est indispensable. 

Si, par souci de fidélité, un auteur BD se contente d'adapter un texte en essayant d'effacer au maximum son point de vue personnel, paradoxalement, cela donne une œuvre fade...et ne sera donc plus fidèle à la démarche de l'écrivain.

J'espère que ces exercices leur auront apporté quelque chose pour la suite de leur parcours.

Intervention en classe de 1ère ST2S

Après avoir visionné le film Timbuktu , la classe de 1ère ST2S ont eu pour mission de réaliser des courts métrages de 2 minutes sur le thème de la radicalisation. A partir de témoignages d'anciens jihadistes récoltés ça et là, ils ont élaboré un scénario mettant en lumière les méthodes d'endoctrinement par Daesh. Etant présent au lycée durant cette période, je les aidé dans cette tâche tout à fait nouvelle pour eux. J'en ai aussi profité pour les conseiller dans l'élaboration de leur storyboard (dont le fonctionnement est assez proche du découpage en BD).
Extrait du storyboard d'un des groupes ayant travaillé sur le sujet...

Extrait du storyboard d'un des groupes ayant travaillé sur le sujet.

Après cette étape, ils vont ensuite passer à la réalisation et au montage de leurs court métrages aidés par un vidéaste professionnel.

Intervention en terminale Bac pro commerce (suite et fin )

J'ai retrouvé cette sympathique classe en fin de semaine dernière pour y travailler cette fois non pas les devoirs, mais les droits du vendeur. Là encore, ils ont eu de très bonnes idées. L'ensemble de ces illustrations sera publié dans un recueil qu'ils présenteront lors du salon du livre de Limoux au cours duquel ils tiendront un stand.

Intervention en TL (2/3)

J'ai eu le plaisir de travailler pour la deuxième fois avec la classe de Terminale L. Pour cette nouvelle séance, nous avons continué à travailler sur Madame Bovary. L'exercice était cette fois un peu plus ardu puisque je leur ai demandé de travailler non pas sur un personnage, mais sur une séquence, tirée de la deuxième partie du Roman. Voici l'extrait en question :


" Débarrassée de la nourrice, Emma reprit le bras de M. Léon. Elle marcha rapidement pendant quelque temps ; puis elle se ralentit, et son regard qu'elle promenait devant elle rencontra l'épaule du jeune homme, dont la redingote avait un collet de velours noir. Ses cheveux châtains tombaient dessus, plats et bien peignés. Elle remarqua ses ongles, qui étaient plus longs qu'on ne les portait à Yonville. C'était une des grandes occupations du clerc que de les entretenir ; et il gardait, à cet usage, un canif tout particulier dans son écritoire.
Ils s'en revinrent à Yonville en suivant le bord de l'eau. Dans la saison chaude, la berge plus élargie découvrait jusqu'à leur base les murs des jardins, qui avaient un escalier de quelques marches descendant à la rivière. Elle coulait sans bruit, rapide et froide à l'oeil ; de grandes herbes minces s'y courbaient ensemble, selon le courant qui les poussait, et comme des chevelures vertes abandonnées s'étalaient dans sa limpidité. Quelquefois, à la pointe des joncs ou sur la feuille des nénuphars, un insecte à pattes fines marchait ou se posait. Le soleil traversait d'un rayon les petits globules bleus des ondes qui se succédaient en se crevant ; les vieux saules ébranchés miraient dans l'eau leur écorce grise ; au delà, tout alentour, la prairie semblait vide. C'était l'heure du dîner dans les fermes, et la jeune femme et son compagnon n'entendaient en marchant que la cadence de leurs pas sur la terre du sentier, les paroles qu'ils se disaient, et le frôlement de la robe d'Emma qui bruissait tout autour d'elle.

Les murs des jardins, garnis à leur chaperon de morceaux de bouteilles, étaient chauds comme le vitrage d'une serre. Dans les briques, des ravenelles avaient poussé ; et, du bord de son ombrelle déployée, madame Bovary, tout en passant, faisait s'égrener en poussière jaune un peu de leurs fleurs flétries, ou bien quelque branche des chèvrefeuilles et des clématites qui pendaient en dehors traînait un moment sur la soie, en s'accrochant aux effilés.

– Vous irez ? demanda-t-elle.
– Si je le peux, répondit-il.
N'avaient-ils rien autre chose à se dire ? Leurs yeux pourtant étaient pleins d'une causerie plus sérieuse ; et, tandis qu'ils s'efforçaient à trouver des phrases banales, ils sentaient une même langueur les envahir tous les deux ; c'était comme un murmure de l'âme, profond, continu, qui dominait celui des voix. Surpris d'étonnement à cette suavité nouvelle, ils ne songeaient pas à s'en raconter la sensation ou à en découvrir la cause. Les bonheurs futurs, comme les rivages des tropiques, projettent sur l'immensité qui les précède leurs mollesses natales, une brise parfumée, et l'on s'assoupit dans cet enivrement sans même s'inquiéter de l'horizon que l'on n'aperçoit pas.

La terre, à un endroit, se trouvait effondrée par le pas des bestiaux ; il fallut marcher sur de grosses pierres vertes, espacées dans la boue. Souvent elle s'arrêtait une minute à regarder où poser sa bottine, – et, chancelant sur le caillou qui tremblait, les coudes en l'air, la taille penchée, l'oeil indécis, elle riait alors, de peur de tomber dans les flaques d'eau.
Quand ils furent arrivés devant son jardin, madame Bovary poussa la petite barrière, monta les marches en courant et disparut."


Je leur ai donc demandé d'adapter cette scène sous forme de BD à travers la réalisation d'un découpage (c'est à dire un brouillon de la BD). Le but de cet exercice étant d'analyser puis de s'approprier le texte en faisant des choix (quels éléments garder, quels cadrages choisir pour permettre une bonne transition entre les cases, etc) afin de réaliser une adaptation à le fois fidèle et personnelle.
Ci-joint , quelques exemples de leur production ...

Intervention en classe de Terminale pro commerce: les devoirs du vendeur

Ces élèves ont déjà un pied dans le monde actif puisqu'ils ont déjà vécu l'expérience des stages en magasin. Avec Stéphanie Adam, leur professeur, nous avons donc profité de ce vécu pour leur demander de réaliser des illustrations (à la façon du dessin de presse) sur le thème suivant: Les devoirs du vendeur. 
Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ont eu des idées ! Bravo à eux.

Intervention en TL (1/3)

Hier, je suis intervenu dans une classe de Terminale L pour étudier un livre qu'ils on lu: Madame Bovary, de Gustave Flaubert. Flaubert étant considéré comme un écrivain réaliste, ses textes fourmillent de descriptions précises. Avec leur professeur, Emmanuelle Brebion, nous leur avons proposé de réaliser une étude de personnage à partir d'un extrait du chapitre 1: la scène de la casquette. Chacun devait donc dessiner cette fameuse casquette en se basant sur la description du roman. Et le résultat est assez surprenant tant la forme de ce couvre-chef semble improbable....

Ci dessous, quelques exemples des dessins qui ont été réalisés.